N°72
édition du 22 mars 2013
Nom de code
DoXtra est l’association des doctorants(e)s et docteurs(e)s en sciences humaines et sociales de l’Université de Strasbourg. Créée en 2001, Doct-UMB1 est devenue DoXtra à la fusion des trois universités. « La lettre X symbolise le croisement disciplinaire et le point au-dessus du X est là pour faire ressortir le côté humain », explique Stéphanie Fischer, vice-présidente de l’association.
Raison d'être
Les missions et les activités de DoXtra s’articulent autour de trois objectifs : établir le contact entre les doctorants et docteurs en SHS d’Alsace pour les sortir de l’isolement, leur donner accès à toute l’information concernant le doctorat mais également contribuer à leur développement professionnel et personnel au travers de formations et d’accompagnement de projets.
Lieu de rassemblement
« Jusqu’à maintenant, nous nous rencontrions lors de nos diverses activités car nous n’avions pas de local », explique la vice-présidente. Mais d’ici juin, DoXtra devrait disposer d’un bureau au Collège doctoral européen qu’elle partagera avec les associations Addal2 et Dehspus3, deux associations sœurs avec lesquelles elle collabore régulièrement. « C’est pour nous une véritable reconnaissance de notre travail et qui nous permettra d’être plus visible », confie la jeune femme.
Membres
DoXtra compte plus d’une cinquantaine d’adhérents, dont une quinzaine de membres actifs chargés de la mise en œuvre des activités et de la gestion et l’administration de l'association. « Pour chaque activité, nous lançons un appel aux doctorants pour qu’ils s’impliquent », explique Stéphanie Fischer. L’entraide n’est pas un simple mot à DoXtra.
Actions
Activité phare, les Stammthèses sont des soirées où des doctorants présentent leurs travaux de recherche. « Il s’agit de s’exercer au métier d’enseignant-chercheur. » La professionnalisation des docteurs est aussi à l’origine des apéro-pro – rencontre avec un professionnel en exercice – et la soirée Maître de conférences – table ronde où plusieurs enseignants-chercheurs en SHS présentent leur métier et comment y accéder. « Tout est fait dans l’intérêt du doctorant et ces actions sont valorisables dans le plan individuel de formation », indique Stéphanie. DoXtra publie aussi le Guide du doctorat en sciences humaines et sociales, qui synthétise l’information utile de l'inscription à la soutenance de thèse – et même après. « La 4e édition vient de paraître et suite à son immense succès auprès de toute la communauté scientifique à Strasbourg, nous avons pour projet, en partenariat avec l'Addal et la Dehspus, de proposer un Guide du doctorat qui soit utile à l’ensemble des doctorants et docteurs de l’Université de Strasbourg dans les prochaines années », confie Stéphanie Fischer.
DoXtra soutient Pinar Selek
Membre du comité de soutien universitaire de Pinar Selek, DoXtra milite depuis le début en faveur de la sociologue et doctorante en exil, membre de l'association, pour défendre la liberté de la recherche. 
« Pour nous, c’était naturel de la soutenir. C’est une chercheure, une collègue, une amie. Dès son arrivée à Strasbourg, spontanément, elle s'est impliquée dans les activités de l'association. Elle est active dans nos manifestations et s'implique aussi pour venir en aide aux autres doctorants en difficultés », confie la jeune docteure en sciences de l’éducation. Au quotidien, l’association relaye toutes les informations la concernant sur ses réseaux. Elle prévoit aussi d’organiser un événement, en avril, autour des travaux de la doctorante. Concernant la recherche de parrainage, DoXtra a obtenu le soutien de la Confédération des jeunes chercheurs (CJC) et Stéphanie Fischer doit présenter le cas de Pinar Selek au conseil d’administration d’Eurodoc4 en avril.
Le mot de la vice-présidente
« La notion de réseau est essentielle. La carrière d’un jeune chercheur est faite de rencontres. Le réseau DoXtra dépasse l’association. Nous travaillons avec d'autres associations de doctorants en Alsace et au niveau national, ainsi qu'au niveau des instances de l’université (Direction de la recherche, Service relations Alumni, Espace avenir). »
Contact
DoXtra – 22 rue René-Descartes – 67084 Strasbourg Cedex
Courriel – site web
Floriane Andrey
1UMB pour Université Marc-Bloch
À partir du 2 avril 2013, l’Université de Strasbourg (Unistra) lance l’Opération Phénix. L’objectif est de mettre en relation des étudiants en lettres et sciences humaines et sociales (LSHS) avec des entreprises en vue de leur insertion professionnelle. Cette initiative, organisée jusque-là à Paris, est déclinée pour la première fois en Alsace.
Des entreprises intéressées par ces nouveaux profils LSHS sont recrutées dans un premier temps, puis les organisateurs de l’opération coordonnent une rencontre avec les étudiants. Ces derniers peuvent alors, lors d’un forum au Nouveau Patio de l’Unistra, cibler les postes les intéressant. À la charge ensuite des futurs diplômés de candidater en ligne dans l’Espace avenir sur le site de l’université jusqu’au mois de mai.
Dans les semaines suivantes, les étudiants sélectionnés passent des entretiens au sein des entreprises. Ceux qui sont embauchés bénéficieront d’une formation courte en interne spécifique à l’entreprise au début de leur contrat pour les lancer dans ce monde nouveau pour eux.
Très forte capacité d’adaptation
Ces étudiants apportent une diversité à l’entreprise et une façon neuve de penser. « Les compétences de ces étudiants LSHS sont particulièrement valorisées en entreprises », expliquent Colette Vassogne, directrice de l’Espace Avenir et Stéphanie Tran-Vix, coordinatrice de l’événement. Des couples particulièrement atypiques se forment ainsi, comme par exemple une étudiante en théologie protestante recrutée par L’Oréal au service marketing, ou encore une étudiante en lettres modernes engagée comme attachée commerciale par Coca-Cola. C’est en général sa très forte capacité d’adaptation qui permet à l’étudiant de se distinguer et d’être embauché.
La première édition alsacienne est ainsi lancée et s’étoffera au fil du temps, et si les places restent chères cette année, les étudiants élus et les duos qui seront formés n’en seront que plus originaux.
Daphnée Paluszko
étudiante en master 1 en Communication scientifique
Étudiant chargé de famille et étudiante enceinte sont des profils spécifiques au même titre que les plus connus, sportif de haut niveau ou étudiant handicapé, et peuvent bénéficier d’aménagement d’études. Le hic, ni les concernés, ni les personnels de l’université ne le savent forcément !
Tous les étudiants doivent avoir un égal accès aux études supérieures. Sur ce principe, le conseil d'administration a adopté un texte en 2009. Il stipule que l’université est invitée à prendre en considération les besoins spécifiques de certains étudiants en adaptant la scolarité ou en apportant un accompagnement individualisé, favorisant ainsi la réalisation de leur projet personnel d'études. Ces étudiants sont identifiés selon différents profils. Sportifs de haut niveau ou étudiants handicapés sont les plus évidents. Mais il existe également des profils spécifiques méconnus aussi bien par les étudiants que par les composantes qui les accueillent. Or, c’est à la charge de ces dernières qu’il incombe d’aménager les études. Une responsable administrative de composante conseille de prendre rendez-vous avec le responsable de filière et donne en exemple d’aménagement des dispenses de TP.
Un accès privilégié... aux toilettes !
Catherine, doctorante et chargée de cours, a pu ainsi aménager son emploi du temps pour terminer ses TD avant son congé maternité. Aurélie a bénéficié de vingt minutes supplémentaires pour un partiel et d’un accès privilégié… aux toilettes ! Cependant, tout le monde ne respecte pas les règles du jeu. Christelle, maman de trois enfants, souhaitait continuer à allaiter le petit dernier pendant ses études. Elle a finalement abandonné ce projet ne trouvant pas de terrain d’entente pour décaler des TP avec solvants dangereux pour la santé. Toutes les étudiantes interrogées ignoraient pourtant qu’elles pouvaient bénéficier d’adaptation de leur scolarité pendant ce moment particulier de leur vie de femme. Pour remédier à cela, une responsable d’un service des études a rajouté les informations dans le règlement des examens. Une idée à copier...
Fanny Del
L'association étudiante Campus Vert Strasbourg et ses nombreux partenaires* organisent la Semaine de l'environnement à Strasbourg du 20 au 29 mars 2013.
Au programme de cette édition 2013 : déambulation festive, repas sobres en carbone, soirées, sorties natures, débats, projections, expositions, zone de gratuité, etc. De quoi sensibiliser un large public aux thématiques de l'environnement en passant de bons moments. Campus Vert invite ainsi tout à chacun à être plus attentif à sa manière de vivre, de consommer, de vivre dans le respect de la nature, de soi et des autres.
Une grande soirée-concert au Molodoï clôturera cette semaine. La salle sera, pour l'occasion, aménagée avec de la déco recyclée. En ramenant dix bouchons en plastique, l'entrée sera par ailleurs à prix réduit.
Images choisies : dégustation de crêpes, fabrication de lessive...
Le Trophée Ellipse a été remis mardi 12 mars au Musée Würth à Erstein. Organisé pour la seconde fois par les IUT d’Alsace, il permet de valoriser les étudiants qui ont suivi une formation en DUT ou en licence professionnelle dans l’un des cinq IUT d’Alsace ayant conduit à un projet professionnel ou personnel particulièrement intéressant ou original.
Parmi les 69 candidats, quatre finalistes ont été sélectionnés, dont l’un par les étudiants des IUT d’Alsace qui ont voté en ligne pour leur « coup de cœur » en janvier 2013. Chacun a pu présenté son parcours mardi 12 mars au Musée Würth à Erstein devant un public de 200 personnes composé d’étudiants, d’enseignants et de personnels universitaires des IUT d’Alsace ainsi que de représentants de l’environnement socio-économique. Les partenaires institutionnels et les entreprises qui se sont associés au Trophée Ellipse ont constitué une partie du jury et remis les prix.
Rizlane Anous El Alaloui, diplômée de l’IUT de Colmar en 2008, remporte le Trophée Ellipse. Gilles Olivier Gratien, étudiant à l’IUT Louis-Pasteur, repart avec le prix « Coup de cœur des étudiants ». Jean-Patrick Schweitzer, diplômé de l’IUT de Haguenau, reçoit le prix des collectivités et Elise Zaglia, future diplômée par la voie de l’apprentissage d’un Diplôme supérieur de comptabilité et de gestion à l’IUT de Mulhouse, celui des entreprises.
Les étudiants souhaitant obtenir une bourse sur critères sociaux et/ou un logement en résidence universitaire Crous doivent avoir constitué leur dossier social étudiant (DSE) sur internet avant le 30 avril 2013. Attention, les futurs bacheliers aussi sont concernés.
Pour avoir droit à une aide financière du ministère de l'Enseignement supérieur, il faut avoir moins de 28 ans au 1er septembre de l’année universitaire et suivre une formation habilitée à recevoir des boursiers. Les aides sont ensuite attribuées en fonction de trois critères : les revenus du foyer fiscal, le nombre d’enfants à charge fiscale de la famille et l’éloignement du lieu d’études. En fonction de ces éléments, un barème est établi et permet d’attribuer aux étudiants une aide financière.
Le dossier social étudiant est la procédure unique de demande de bourse et de logement en résidence universitaire. Un guide DSE a été édité par le Cnous afin de vous aider dans vos démarches.
Un CV sur une seule page ? Un titre à son CV ? A quoi sert une lettre de motivation ? Qu'est-ce qu'un réseau et comment l'initier ? Voilà quelques exemples de questions fréquemment posées par les étudiants. Des spécialistes des ressources humaines tentent d'y répondre, à travers leurs expériences de terrain et leur approche du recrutement, en donnant de bons conseils sur les aspects pratiques de la recherche de stage ou d'emploi.
Pour la cinquième année consécutive, l’Afges mène, en ce printemps 2013, son enquête annuelle sur la vie étudiante.
Cinq ans après la première enquête, cette édition s’intéressera particulièrement à l’attractivité des campus alsaciens. Depuis le 11 mars, les étudiants alsaciens, quel que soit leur établissement, sont invités à répondre au questionnaire, autour de trois grands champs thématiques : l’accueil des étudiants et l’attractivité, la vie sur et autour des campus et la connaissance des campus.
Le questionnaire est accessible en ligne. Il est également diffusé sur les campus alsaciens, depuis le 13 mars, par trois étudiants agents-enquêteurs.
Comme chaque année, les résultats de cette enquête, menée en partenariat avec l’Institut de démographie de l’Université de Strasbourg, la Ville et la Communauté urbaine de Strasbourg, Mulhouse Alsace Agglomération, les villes de Colmar et Haguenau, la MGEL, et l’Agence de développement et d’urbanisme de l’agglomération strasbourgeoise, seront publiés à la rentrée.
L’Association fédérative générale des étudiants de Strasbourg n’est plus. Depuis le 23 janvier 2013, elle s’appelle Afges – les étudiants d’Alsace, et accueille les associations étudiantes de toute la région.
Les associations étudiantes de toute l’Alsace peuvent ainsi adhérer à l'Afges. Cette démarche, entreprise l’année des 90 ans de l’association, répond à la demande d’associations étudiantes du Haut-Rhin, et notamment de Mulhouse, dont la fédération étudiante a cessé ses activités.
En 2012, l’Association des étudiants de l’IUT de Haguenau avait déjà rejoint l’Afges, repoussant ainsi les limites géographiques de la fédération. Et, dans le cadre du rapprochement entre l’Université de Strasbourg et l’Université de Haute-Alsace, la légitimité d’une fédération régionale prend tout son sens.
Cette ouverture s’est d’ores et déjà manifestée, dès la séance du comité de l’Afges du 6 mars 2013. En effet, l’Association des étudiants en droit de Mulhouse est devenue la première association étudiante du Haut-Rhin adhérente à l’Afges.
Une journée au ski organisée par le Service universitaire des activités physiques et sportives (Suaps) comme si vous y étiez.
Une cinquantaine d’étudiants, seuls ou entre amis, se retrouvent devant l’atelier de ski du Suaps pour une sortie nocturne dans les Vosges. Ils font la queue pour récupérer leur matériel (chaussures, ski, snowboard, casque, bâtons) qu'ils sont venus essayer et réserver un soir de la semaine pendant les heures de permanence de l’atelier : le dispositif est bien rodé. Une fois équipés, les étudiants montent dans le car commandé par l'université et acquitté par la section ski qui les déposera à la station de La Bresse située à deux heures de route.
Le Suaps gère les installations sportives du campus et est chargé d’organiser la pratique de 60 activités à Strasbourg, dont le ski. Une fois un droit annuel de 15 euros réglé, les étudiants peuvent pratiquer toutes ces activités. Pour les excursions, un forfait supplémentaire est demandé. Une sortie ne coûte pas plus de 29 euros à un étudiant alors qu'elle comprend la location du matériel, le transport aller-retour, le forfait des remontées mécaniques, ainsi que quatre heures de cours : un prix imbattable !
Des cours collectifs de niveau débutant à expert
Durant le trajet, une feuille circule sur laquelle s’inscrivent les étudiants désirant suivre des cours de ski ou de snowboard, qu’ils soient grands novices ou spécialistes de la neige. Des cours collectifs de niveau débutant, initié, confirmé ou expert sont proposés ; libre aussi aux étudiants de ne pas prendre de cours et de partir de leur côté. Les enseignants sont la plupart du temps des étudiants sous contrat de vacation rémunérés directement par le Suaps. Ils possèdent un diplôme de moniteur fédéral ou ont suivi une formation de monitorat d’un an à la faculté. Cet encadrement estudiantin participe plus que largement à l’ambiance décontractée et conviviale de la sortie. Une fois arrivé à La Bresse, chacun s’équipe assez chaudement car si le soleil est toujours là, la température s’est nettement rafraîchie. Une fois les forfaits magnétiques distribués, les étudiants se répartissent par groupe de niveaux avec les différents moniteurs vêtus de vestes de couleur orange. « Beginners here ! » interpelle Christophe Kugler, responsable du département ski et moniteur fédéral. Il explique : « La plupart des étudiants sont des étrangers, surtout des Chinois, grands débutants en ski, peu habitués à voir la neige et à pratiquer ce type de sport. » Les étudiants européens aussi sont là, mais en minorité, préférant des montagnes plus imposantes que les Vosges.
Une assurance collectivité en cas de problème
Une fois sur les pistes, la neige est particulièrement dure, semblable à du polystyrène ; les chutes, très douloureuses, sont aussi très dangereuses. En cas de problème, moto-neige et hélicoptère sont mobilisés, la totalité du centre sportif bénéficie d’une assurance collectivité. Après deux heures de glisse et aucun accident, une pause est la bienvenue pour se réchauffer car la nuit est tombée et les 0°C sont à peine atteints. Seules certaines pistes sont éclairées par d’énormes projecteurs pour assurer la pratique du ski en nocturne. Les cours reprennent après échange de moniteur jusqu’à 21h30, heure de retour vers Strasbourg.
Rentré à l’université vers minuit, chacun ramène son matériel à l’atelier, qui sera remis en état avant la prochaine sortie par les encadrants. Tous les étudiants semblent épuisés mais ravis, ils s’échangent numéros de téléphone et références Facebook, et parlent déjà de se retrouver le week-end suivant pour la prochaine sortie ski.
Daphnée Paluszko
étudiante en master 1 en Communication scientifique
• Investissement en maturation :
26 projets présentés
• Propriété intellectuelle : 200 000 € investis dans 39 familles de brevet
• Contrats industriels : 288 contrats pour un montant global de 5,3M€.
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 3 avril midi pour une parution le vendredi 5 avril 2013.
Consultez les dates des prochains numéros.
